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histobeaujolais
19 mai 2020

LES RUES et PLACES de VILLEFRANCHE

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La rue VICTOR HUGO

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 La rue Victor Hugo était déja ,il y a un siècle, une rue majeure de Villefranche. Elle est un des axe permettant de rallier les gares et la rue nationale.On observe d'ailleurs les voies des trains qui partaient de Villefranche pour desservir le beaujolais. La ligne du tacot, ce petit train à vapeur, qui emprruntait la rue Victor Hugo, allait jusqu'a Tarare au rythme de 30 km a l'heure....un autre se rendait a Monsols. Les bains douches y étaient installés car peu d'habitants avaient des salles d'eau chez eux.

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Le tacot faisait la navette entre les villes du Beaujolais, dégageant une épaisse fumée, il était très bruyant. Une des gare se trouvait a l'angle de la rue Victor Hugo et de la rue Nationale, ce train allait a Tarare. Une autre ligne passait par la porte de Belleville et menait a Monsols.

 La rue d'ALMA

villefranche (31)C'est au début du XXeme siècle que la rue d'Alma fut prolongée entre le boulevard Etienne Bernand et le boulevard Victor Vermorel. L'extention de Villefranche nécessita de détruire des terrains agricoles pour construire de nouvelles rues. On remarque ainsi sur la carte qu'il y a sur la droite une prairie. De grandes maisons d'industriels se sont construites dans ce nouveau quartier, en lisière de la ville, elle bénéficiaient du calme et d'une relative propreté. Le temple protestant ( a gauche ) s'y est installé, il était auparavant rue de Thizy.

 

Place Pierre MORIN

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                     1. Boulevard VERMOREL

                     2. Boulevard Etienne BERNAND

                     3. Rue Victor HUGO

                     4. Rue de THIZY

La place Pierre MORIN fut profondément transformée dans les années 1900. Le but était d'assainir Villefranche en créant de larges avenues. Le boulevard VERMOREL du nom du sénateur et industriel caladois est créé. Le boulevard Etienne BERNAND est percé. C'est a cette époque que sont créées de grandes maisons bourgeoises comme celle que l'on voient a l'angle du boulevard Etienne BERNAND et de la rue de THIZY. Au début du XXeme siècle, ce quartier est investi par les industriels de la ville.

 La rue Paul BERT

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                                  1. Hotel de l'Europe

                                 2. Hopital

Le quartier Déchavanne fut profondément modifié dans les années 1950. Insalubres, ces immeubles furent totalement démolis. Auparavant l'hotel de l'europe, l'un des plus important de la ville y était installé. Construit a la fin du XIXeme siècle, il était une adresse très prisée de la commune. Il était situé sur la route du Beaujolais, ce qui en faisait un hébergement idéal pour tous les habitants et commerçants de la région. Par ailleurs, il était un lieu d'hébergement pour les familles des malades de l'hopital voisin.

La rue Paul BERT nom d'un physiologiste ( 1833-1886) qui fut Ministre de l'instruction publique et résident général en Annam et au Tonkin. Avant de s'appeler rue Paul Bert, elle dénommée rue des frères car elle conduisait au couvent des cordeliers situé près de l'une des quatres portes de Villefranche; la porte des frères dite aussi des abreuvoirs ou de la sauzée. On trouvait le long de la rue de nombreuses auberges absorbées pour la plupart par l'agrandissement de l'hotel-dieu et l'ouverture de la rue de la barmondière. La place Paul BERT appellée Sainte Marie, faisait partie du couvent de la visitation fondée en 1632. L' ancienne chapelle du couvent est aujourd'hui Bourse du travail. L'ancien hopital existait déja au temps des couvents.

 La rue de la sous préfecture

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En cent ans, la rue de la sous prefecture a été grandement réaménagée. Au début du XXeme siècle, la sous préfecture était installée dans un bâtiment au bout de la rue du même nom ( on aperçoit son porche au fond de la vue). En 1920, avant la construction de la nouvelle mairie en 1926, l'immeuble a été détruit et une trouée a été créée sur cet axe. Le porche a pourtant été préservé. Lui qui avait autrefois été celui du couvent des Cordeliers a été déplacé et réinstallé devant le bâtiment de l'actuelle sous préfecture.

 PLACE de la sous-préfecture ou PLACE du Palais et le square Etienne POULET

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 En septembre 1963, le général de GAULLE a fait une allocution sur un promontoir, place de la sous préfecture, avant de déjeuner a la sous préfecture. Son discours finissait par La Marseillaise, j'avais neuf ans et j'accompagnais mon père ce jour là.

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Le 9 aout 1896 fut inauguré place de la sous préfecture, le buste d'Etienne POULET . Cet homme peu connu a Villefranche, est pourtant un des bienfaiteurs de la ville. Fils d'un banquier, Etienne POULET vécut aisément de ses rentes. A sa mort le 7 septembre 1883, il légua 300 000 francs a la ville , au bénéfice des vieillards et des enfants. Une condition était stipulée : que villefranche distribue chaque année cet argent aux élèves les plus méritants. Jusque dans les années 1950, ce fut chose faite. Les soixante meilleurs élèves étaient chacun récompensés d'un livret de caisse d'épargne de 25 à 500 francs.

Avant 1900, la rue de la sous préfecture n'était pas, comme aujourd'hui, séparée par la rue Ennemond Ullard. Un jardin luxuriant fut créé, remplacé ensuite par deux rangées d'arbres et des jeux pour enfants. Le bas de la place était régulierement le lieu de cérémonies. Tout autour, de nombreuses imprimeries, dont celle du journal de Villefranche étaient installées . La maison de Joannes SABOT ( inventeur du bleu de travail en 1889 ) avec son atelier avait pignon sur rue.

PORTE D'ANSE

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Là ou aujourd'hui trône des banques, étaient autrefois la porte d'Anse. C' est par la rue nationale qu'entraient les habitants et les visiteurs dans Villefranche, alors fortifiée. Après la révolution, porte et remparts ont disparu. C'est a cet endroit qu'en 1880 l'immeuble Vermorel est en construction. Victor VERMOREL est une figure majeure de la ville. L'entrepreneur caladois était a la tête d'une entreprise, spécialisée dans la métallurgie et employa environ 1200 personnes. Il fut aussi sénateur entre 1909 et 1920.   Le batiment a abrité un restaurant ( La coupole ) et toujours une patisserie Cholet  En 1880, il existait a cet emplacement un restaurant du nom de ma chaumière

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La rue de la REPUBLIQUE

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628_001Il y a un siècle, la poste avait ses locaux dans l'immeuble situé au premier plan de la carte postale. On remarque le véhicule de livraison du courrier stationné devant. c'était le café COURTOIS qui occupait le bâtiment. Ce cabaret était une salle de spectacle dans lequel se donnaient de nombreux bals . Un peu plus loin dans la rue, la gendarmerie était installé. Sur la carte ci dessus, deux gendarmes discutent devant son entrée.La gendarmerie a déménagé rue Joseph BALLOFFET non loin du cimetière.

 PLACE LA CARNOT

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 Avant la révolution, Villefranche était une ville fortifiée. Plusieurs portes permettaient de pénétrer dans la ville. L'une d'elles, la porte d'Anse, se trouvait a l'entrée de la rue nationale. Il existait un poids public juste devant l'entrée de la ville. Cette administration était chargée de prélever l'octroi, impots sur les marchandises livrées dans la ville. Celles-ci étaient pesées sur une balance ancrée dans le sol. Leur poids déterminait la somme à payer.

 PLACE DU PROMENOIR

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Peu d'eau aura coulé sur la fontaine de la place du promenoir. Construite vers 1890, elle est démolie seulement trente ans plus tard. Entre temps, elle est déplacée de quelques mètres. Une opération difficile et couteuse. La fontaine gênait, aux foires et aux marchés organisés régulièrement  à cet endroit. La fontaine dîte : des quatres saisons était ornée de quatre grandes statues, personnification de chacune des périodes de l'année. Elle ne fut pas la seule fontaine d'ampleur à disparaitre rapidement. Le même sort fut réservé à celle située place des arts

La rue de TARARE et la rue de THIZY

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Au début du XXeme siècle la rue de Tarare et la rue de Thizy étaient a l'exterieur de Villefranche. Beaucoup d'industriels s'étaient installés dans ce quartier. Leur choix s'est fait pour plusieurs raisons. D'une part, ils ont pu y construire d'imposantes maisons bourgeoises. D'autres part, ils étaient à l"écart de l'insalubrité de Villefranche à cette époque. Enfin cette situation leur permettait d'être sur un axe majeur de circulation et de commerce, comme le montre la ligne du tacot qui passait a cet endroit.

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 LA RUE de la PAIX

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En 1920 la municipalité décide de détruire l'usine située à droite de ce qui n'était alors qu'un allée, pour installer à cet endroit la nouvelle mairie. Le maire avait d'abord imaginée agrandir le bâtiment de la rue nationale, mais l'extention était trop compliquée . Il choisit donc ce lieu, en périphérie de la ville. Il présentait deux avantages premièrement permettre de construire une mairie plus grande et deuxiemement encourager le dévelloppement de Villefranche dans ce quartier

 

LA RUE de la GARE

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Au début du XX siècle, la gare, lieu de passage et de négoce, est un lieu névralgique à Villefranche. De nombreux cafés s'installent dans le quartier, et de nombreux magasins voient le jour. On en distingue deux, la grande épicerie lyonnaise Perrier et surtout le grand bazar . C'est le début des grandes surfaces. Le grand bazar était connu dans toute la ville, et vendait quantité de choses différentes , des casseroles aux vêtements.

PLACE de la GARE

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Le train est en plein essort au début du XX eme siècle. A Villefranche deux gares distinctes sont construites côte a côte. D'abord, à la fin des années 1850, la grande ou s'arrêtent les trains de la ligne PLM, l'axe ferroviaire le plus important de france. Les caladois et leurs marchandises se rendent désormais à Lyon en seulement quelques heures. A côté la petite construite en 1898, est celle du tacot, un petit train à vapeur desservant les villes beaujolaises. Celui-ci ne roulait qu'à 20 km/h, et sur les routes plates. Mais dans les montées, le conducteur demandait aux voyageurs de le pousser, pour l'aider à grimper  

 

BOULEVARD LOUIS BLANC

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La gare du tacot se trouve sur le boulevard Louis BLANC. Deux lignes en partent, déservant le Beaujolais, l'une franchit le quartier des tanneries et le Morgon en passant sur un haut viaduc accolé à la ligne du P.L.M, allant jusqu'a Monsols. L'autre pénètrant au coeur de la ville par la rue Victor Hugo et resortant par la rue de tarare pour rejoindre cette ville . Sur la carte, on aperçoit les nombreuses cheminées d'usines qui bordent le Morgon. 

RUE de la QUARANTAINE

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Il y a un siècle, la rue de la quarantaine était en lisière de Villefranche. Beaucoup d'industries s'y étaient alors installées. Elles profitaient ainsi de l'electricité, fournie par une usine créée récemment et du Morgon qui s'écoulait juste à côté . On aperçoit une usine d'appareils a distiller. Les usines ont disparu de la rue et du quartier. Elle ont laissé place à des habitations et maintenant le multiplex (cinéma ) si est installé.

BOULEVARD GAMBETTA

 

 

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Au début du XX eme siècle, le boulevard Gambette marquait la sortie de l'agglomeration caladoise. Sur un de ces côtés, d'imposantes maisons bourgeoises avaient été construites. Mais de l'autre côté, il n'y avait que de vaste prairies. La grosse maison en pierres, appartenait à la famille d'industriels DURIEU. Elle fut démolie dans les années soixante et remplacée par le tribunal de Villefranche. On trouve sur cet axe les bâtiments de la sécurité sociale, de la chambre de commerce, du foyer des jeunes travailleurs, de la caisse d'épargne. Côté nord, se trouve le cimetière.

 

RUE JEAN MICHEL SAVIGNY

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Ce batiment, situé à l'angle de la rue du collège et de la rue jean michel Savigny, aujourdh'ui collège Jean Moulin, a été construit en 1850. Il fut investi par l'école normale du Rhône, une institution dans laquelle étaient formés les instituteurs du département. Au XIX eme siècle les gouvernements de la III eme république mirent en placent de nombreuses écoles pour laÏciser l'enseignement, alors donné aux religieux. Les maîtres d'écoles étaient appelés les hussards de la république. Ensuite, le batîment est devenu un collège. On emprunte la rue Jean Michel Savigny (1) pour aller a Limas ou Pommiers.

L'AVENUE SAINT EXUPERY

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L'avenue est aujourd'hui méconnaissable par rapport a cette carte. Le collège de Mongré s'y trouve encore, mais le chateau du XIV eme siècle qui était au bout de la rue, a été détruit et laissé place a une piscine et un stade

RUE PHILIPPE HERON

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Le chateau de mongré occupait un vaste espace, il était bordé de prairies, d'un bois et d'une rivière maintenant assèchée: le bief. Après la destruction du chateau vers les années 1950, la municipalité de Villefranche rachete les terrains aux jésuites et construit le lycée Claude Bernard et en face de l'entrée du lycée, Léon JACQUEMAIRE implanta une grande fabrique de Blédine, nourriture pour bébés.

RUE PIERRE MORIN

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La rue Pierre MORIN est dans le prolongement de la rue Victor Hugo. Au début du XX eme siècle, les imprimeries du journal de Villefranche étaient situées à l'angle de la rue Pierre Morin et de la rue de la paix. Le journal de villefranche, était dans les années 1920, le plus important titre de la ville. Le titre disparut en 1939. L'imprimerie a été démolie et était a la place de l'ancre de bateau, dans les jardins de la mairie.

RUE LAMARTINE ou RUE BILLEFORT en 1920

La rue Billefort n'existe plus a Villefranche, du nom d'un fief du sud de la région, il a été préféré le nom du poète français. Cette rue se trouve juste derrière la gare de Villefranche. Plusieurs industries s'y étaient installées. Il était commode d'expédier les produits finis vers lyon ou Paris. Une grande entreprise de faïence et de verrerie a désormais disparu mais son batiment datant du XIX eme siècle est lui resté intact.

BOULEVARD VERMOREL

 

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RUE DE THIZY

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CHEMIN DES SABLES

Jusqu'aux années 1850, le chemin des sables et les rues tout autour, appartenaient à la commune de Beligny qui était plus importante que Villefranche. Petit a petit villefranche s'est agrandie et s'est construite sur les terres de Beligny En 1855, Beligny a été annexée. Jusqu'au milieu du XX eme siècle ce n'était que prairies, c'est après la guerre que des usines, puis des logements se sont installés à cet endroit.

RUE SAINT JACQUES

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 En 1851, 72 personnes y habitaient et elle allait de la grande rue à la rue corlin, son nom était du a l'auberge qui avait enseigne au XVII eme siecle, propriété de Etienne BALLOFFET, marchand tuilier à Saint etienne la Varenne qui la louait a des tenanciers.

 

RUE PUITS CAILLET

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 En 1851, cette rue qui avait une population de 38 personnes, allait de la grande Rue au rempart est ( rue des jardiniers) son nom était du à la proximité d'un puits; cette voie s'appela aussi rue des angles.

 

RUE de la TOUR

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 Cette voie allait de la rue CORLIN à la rue de VILLARS et devait son nom à la tour massive, dîte Tour de Liergues, démolie en 1853 qui se dressait sur l'emplacement actuel de la banque de France.

LE CIMETIERE

Historique. Le 30 novembre 1855, l'architecte-voyer J. Blanchon détermine l'emplacement du cimetière alors en service et celui du futur cimetière. Le même jour, il dresse le plan et l'élévation de la porte d'entrée et du logement du concierge fossoyeur dans le cadre de la translation du cimetière (ce portail était encore visible entre 1950 et 1955). Le décret impérial déclarant d'utilité publique l'établissement d'un nouveau cimetière, le percement du boulevard du Nord (actuelle allée des Combattants-d'Outre-Mer) et l'ouverture partielle du boulevard de l'Ouest (actuel boulevard Gambetta) est signé le 27 février 1858. Le 5 novembre 1859, Blanchon dessine le plan du cimetière : les pavillons d'entrée sont figurés ainsi que les allées, le rond-point où se croisent l'axe principal est-ouest et l'allée nord-sud la plus à l'est ; la croix est représentée au centre de ce rond-point (il s'agit d'une croix de mission antérieure au cimetière ; son piédestal est en revanche contemporain du champ de repos). On peut distinguer 178 arbres ou arbustes ponctuant les intersections. A l'angle nord-ouest est ménagé le "carré", ici triangulaire, du Culte réformé, clôturé et garni d'une vingtaine d'arbres. L'emplacement numéroté de concessions figurent déjà sur les deux grandes allées nord-sud, le long des murs méridionaux du cimetière et de l'enclos du culte réformé. La loi de 1881 abroge la confessionnalisation des cimetières. Ainsi, le plan dressé par l'architecte-voyer Jacquet le 6 septembre 1889 compte 7 carrés (plus des bandes le long des murs accueillant les caveaux) mais l'enclos du Culte réformé n'y figure plus. Sur ce même plan sont visibles les massifs de fleurs entourant l'habitation du concierge, les serres dans le prolongement sud des pavillons d'entrée et l'ossuaire logé dans l'angle sud-est du mur de clôture (et précédé d'un "massif d'arbres"). Le 27 septembre 1891, l'architecte-voyer Jacquet (domicilié 10 rue d'Anse) dresse le plan et l'élévation du caveau (partie enterrée) destiné aux Victimes du devoir. L'exhaussement du mur du cimetière longeant le boulevard Gambetta situé entre l’entrée du cimetière et le chemin de grande communication n° 20 (chemin d’Ouilly actuel boulevard du Général-Leclerc) est voté par le Conseil municipal "pour permettre d’accroître l’étendue des terrains concédés à titre perpétuel". Le projet est dû à l'architecte-voyer Chanard et les travaux sont exécutés par l'entrepreneur Jean Legros, maçon, en 1902 ; les moellons proviennent des carrières de Ville-sur-Jarnioux (Rhône). Le 8 août de la même année, le conseil municipal approuve le projet de construction d'une morgue au cimetière, "les corps des suicidés noyés et personnes trouvées mortes sur la voie publique étaient jusqu'alors déposés à l'hôpital or cet établissement, dans un but d'hygiène facile à expliquer, se refuse désormais de les recevoir". Le projet signé de M. Chanard, 7 novembre 2021 Page 1 Rhône-Alpes, Rhône, Villefranche-sur-Saône, 603 boulevard Gambetta, boulevard du Général-Leclerc, avenue Joseph-Balloffet Cimetière Saint-Denis IA69007957 architecte-voyer, mais en réalité conçu par l'architecte Camille Nallet, prévoit une dépense de 8200 francs. Le Conseil municipal estime qu'il y a "urgence de parer à une situation qui peut être le point de départ de graves inconvénients". Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur Patinaud en pierre des Estaillades. Le plan d'agrandissement du cimetière dû à l'architecte-voyer Chanard date de 1902. Le décret du 21 avril 1905 autorise et déclare d’utilité publique les travaux d’agrandissement par adjonction de diverses parcelles d’une contenance totale de 19 930 mètres carrés (2 ha). Les travaux de construction des murs de clôture et de nivellement sont adjugés par l’entrepreneur de maçonnerie Fauchet à Lacenas en octobre 1905. Le mémoire des travaux date de novembre 1906. Le 23 novembre 1909, l'architecte ? dresse le plan du terrain (à l'angle sud-ouest du cimetière) loué à la Société d’Énergie électrique du Rhône pour y établir un grand poste de transformateurs, à la place de l'ossuaire visible sur le plan de 1889. Un nouvel agrandissement, toujours à l'ouest, est conçu en 1942 pour être accompli dans les années qui suivent. Sa réalisation ne sera cependant effective qu'en 1958 (PV de réception des travaux exécutés par l'entreprise Ganne & Cie domiciliée 77 bis route d'Anse à Villefranche). La nouvelle numérotation des caveaux du cimetière datant de 2017 dénombre 5492 sépultures. En 2021 sont encore visibles de nombreuses concessions perpétuelles réservées dès 1859 dans l'actuelle allée A, celle autrefois située le long du mur ouest, avant l'agrandissement de 1906. Période(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle () Période(s) secondaire(s) : 1er quart 20e siècle (), 3e quart 20e siècle () Dates : 1859 (daté par source), 1906 (daté par source), 1958 (daté par source) Auteur(s) de l'oeuvre : J. Blanchon (architecte voyer, attribution par source) Description La cloche, qui permettait de sonner la fermeture du cimetière est encore visible sur le mur nord du pavillon d'entrée nord. Allée A2 (famille Favre-Manin) et allée E3 (famille Bonnefont) subsistent deux concessions fermées d'une clôture métallique (disparue pour la première) contenant plusieurs stèles ; cette organisation est appelée enclos funéraire familial à composition hétérogène : il s'agit là d'une pratique courante dans la première moitié du XIXe siècle qui tend à disparaître dans la seconde moitié pour laisser la place à une stèle unique marquant l'emplacement d'un seul caveau qui rassemble tous les membres de la famille. Le cimetière de Villefranche-sur-Saône, une ville dans la ville Depuis 1859 s’est construite, avec le cimetière de Villefranche, une ville dans la ville dotée d’une enceinte, de rues, de quartiers cossus, de faubourgs, d’un carré militaire, de tombeaux où l’on déchiffre des noms que l’on a déjà lus sur les plaques de rue de la Calade. Et douleurs, anges, notables, industriels peuplent les allées B et E qui se croisent en un rondpoint rassemblant quatre monuments commémoratifs. 

Journal de VIllefranche, 1856-1865  Depuis longtemps on a formé le projet de remplacer le cimetière de Villefranche, qui est encombré et ne suffit plus à sa destination tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir le peu d’espace qui reste disponible. Cet ancien cimetière se trouve d'ailleurs assez mal situé au milieu d'une population qui s'est considérablement augmentée. La position financière de la ville s'étant améliorée, a permis ce changement, qui est à la fois prescrit par la loi et exigé par les convenances. Le nouveau cimetière sera établi dans un espace de 4 hectares, situé au couchant de l'ancien, et qui se trouve compris entre deux chemins, dont l'un conduit à l'ancienne église d'Ouilly et l'autre à Vauxrenard ; il existe à proximité du clos des Jésuites. Le nouvel établissement va donner lieu à une enquête de commodo et incommodo qui est affichée sur nos murs. 6 juin 1858 La mairie de Villefranche-sur-Saône vient de mettre en adjudication des travaux à faire pour le cimetière consistant en murs de clôture et maison du concierge. Le devis s'élève à la somme de 46.773 fr 55. cent. Cette adjudication aura lieu le mercredi 30 juin 1858, à 2 heures et demie précises, dans une des salles de l'Hôtel-de-Ville. 4 juillet 1858 Au commencement de la semaine qui vient de s'écouler, on a procédé à l'adjudication au rabais des travaux à exécuter pour l'agrandissement du cimetière de Villefranche. Premier lot, comprenant les murs de clôture du cimetière, sur une mise à prix de 28.260 francs 32 centimes. Il y a eu un rabais de 26 fr. 56 centimes par cent fr. Adjugé à MM. Lenoir et Dérieux, de Villefranche. Second lot, comprenant la façade et les bâtiments du concierge, sur une mise à prix de 18.513 fr. 23 centimes. Le rabais a été de 16 francs 5 centimes par cent fr. Adjugé à MM. Devidal, de Villefranche, et Pinchinat, de Montmerle (Ain). 31 octobre 1858 La muraille d'enceinte du nouveau cimetière de Villefranche, est sur le point d'être terminée ; et dans quelques temps, les inhumations y seront faites. 9 octobre 1859 Aujourd'hui 9 octobre, le clergé de Villefranche doit se rendre processionnellement au nouveau cimetière, après les vêpres et le sermon, pour inaugurer et bénir sa prise de possession. Le conseil municipal de notre ville est convoqué pour cette cérémonie. 16 octobre 1859 Inauguration d'un nouveau cimetière à Villefranche. Dimanche dernier, après vêpres, le clergé de Villefranche s'est transporté processionnellement au nouveau cimetière de cette ville, pour l'inaugurer et le bénir. Cette cérémonie intéressait notre population qui n'a pas manqué d'y assister avec M. le Maire et plusieurs membres du conseil municipal. C'est ainsi que le domaine de la mort s'agrandit et se met en rapport avec l'importance de notre cité ; son enceinte est très vaste et entourée de murailles ; l'entrée en est élégante et ornée de colonnes de l'ordre dorique. Ne serait-on pas tenter de croire qu'on a eu l'intention de dissimuler l'horreur de ce séjour en embellissant son aspect ? La grandeur de cet asile de la mort permettra aux défunts de se consumer dans chaque fosse avant d'y être remplacés, et l'on ne sera plus exposé au dégoûtant spectacle de corps exhumés par lambeaux pour donner place à d'autres, comme cela s'est vu plus d'une fois dans le cimetière abandonné. Les monuments funèbres se multiplieront dans la nouvelle enceinte, où l'on aura plus d'espace à y consacrer. Après avoir loué l'élégance de l'entrée du cimetière, nous sera-t-il permis de faire une légère critique ? Il nous a paru que cette entrée était trop étroite d'un mètre, suivant l'avis des gens de l'art, pour permettre aux quatre personnes chargées de porter les coins du drap mortuaire de garder leurs places. Nous avons entendu parler de l'existence d'un ancien cimetière à Villefranche, à une époque très reculée ; il était situé à la Porte d'Anse, au lieu dit du Promenoir ; mais il fut supprimé à cause des exhalaisons malsaines que le vent du sud projetait sur la ville. Il fut transféré à la Porte de Belleville, à une légère distance de la grande route et portait le nom de Roncevaux. En 1818 il reçut un léger accroissement ; puis devenu tout à fait insuffisant, on le transporta où il se trouve aujourd'hui. Il y a eu aussi, avant la Révolution, pendant de longues années, pour les enfants, un cimetière autour de l'église paroissiale, sur l'emplacement duquel existent aujourd'hui des maisons appartenant à la fabrique. La cérémonie religieuse avait débuté à l'église par un sermon dont elle était le sujet ; ce sermon, prononcé par M. le Curé, a vivement impressionné. Une pluie intempestive est venue troubler la procession, qui était suivie d'une foule considérable. On a dû se hâter de faire les bénédictions d'usage sur toutes les parties du cimetière et notamment en face d'une croix provisoire qui sera remplacée par une croix de mission restée en dépôt à l'église. Le nouveau cimetière portera le nom du saint patron figurant dans l'almanach, au jour de sa bénédiction ; il aura donc le nom de saint Denis. N. Nairac 6 mai 1860 Depuis quelques temps, on construit dans le nouveau cimetière de Villefranche des caveaux destinés à réunir les membres d'une même famille. Déjà le transport de plusieurs corps a eu lieu de l'ancien cimetière dans le nouveau ; c'est M. le Commissaire de police que la loi charge de présider à cette opération. 20 mars 1864 M. le Maire de Villefranche invite les familles qui possèdent encore dans l'ancien cimetière des monuments, pierres tumulaires, croix, barrières et autres objets, à faire procéder à leur enlèvement dans un court délai et avant le 9 octobre de la présente année. 1 er février 1865 M. le Maire de Villefranche vient de faire afficher l'arrêté suivant : Il est accordé aux familles, comme dernier délai, jusqu'au 17 mars prochain, pour l'enlèvement des monuments, pierres tumulaires, croix et autres signes funéraires, qu'elles possèdent encore à l'ancien cimetière ; lequel a cessé d'être affecté aux inhumations le 9 octobre 1859. Ce délai expiré, tous ces objets deviendront la propriété de la commune qui en disposera aux termes de l'ordonnance royale du 6 décembre 1843 et des instructions ministérielles qui en ont réglé l'application. 

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Commentaires
J
Merci pour ces précieuses archives !
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