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histobeaujolais
15 avril 2023

MEMORIAL DE LA RESISTANCE

MEMORIAL DE LA RESISTANCE

PROCES VERBAL

Audition recueillie par SERGENT Noel, commissaire principal aux délégations judiciaire

 

Le 20 octobre 1944

Madame veuve SURLES :

Mon mari était représentant de commerce en balances automatiques. Le café ou il a été tué faisait épicerie porte-pot, il visitait donc le propriétaire et lui faisait signer la commande. Dans le café se trouvaient plusieurs clients dont un soldat allemand qui montrait sa mitraillette. A un moment donné, des officiers allemands sont entrés dans le café, et ils ont adressé des reproches au soldat puis l’ont fait sortir du débit.                                                    Trois quarts d’heure après, alors que mon mari était assis, tournant le dos à la porte d’entrée, le soldat allemand est entré et sans rien dire à décharger sa mitraillette dans le dos de mon mari, puis il a pris la serviette de mon époux et il est parti.  Il est revenu au café une deuxième fois et a rapporté la serviette qu’il a ouvert devant les clients, leur montrant un revolver dedans, faisant comprendre ainsi que mon mari était armé.                                      Tous ces détails m’ont été rapportés par le commerçant et par Mr le commissaire de police qui a fait (*) l’enquête. Je puis affirmer que mon mari n’a jamais eu de revolver en sa possession

MARTHE SURLES

(*) Enquête réalisée le 21 août 1944 à 19 heures 15 par le commissaire de police André BAUDOIN chez Mr MARGOT épicier, place Claude Bernard pour le meurtre de SURLES Maurice par un soldat allemand.

 

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 IGE: La dernière mission de SAVATIER et DEBOST

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GEORGES DEBOST né le 9 octobre 1924 à Villefranche-sur-Saône (Rhône), mort à l’hôpital des suites de ses blessures le 24 décembre 1943 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; tôlier ; résistant des Francs-tireurs et partisans (FTPF).

Georges DEBOST était le fils de Jean Maurice et de Louise Adélaïde Chabert. Il était célibataire et domicilié à Villefranche-sur-Saône (Rhône). Il travaillait à la CGCEM (Compagnie générale de construction de matériel de chemin de fer) à Limas en qualité de tôlier perfectionnant. Il fut requis pour partir au STO en Allemagne au début 1943 et ne revint plus à son travail. Il fut rayé de la liste du personnel de l’entreprise le 13 octobre 1943. Entre temps il était entré dans la Résistance au Groupe Gambetta ou Francis du bataillon Pierre Semard dans les Francs-tireurs et partisans français (FTP) le 30 août 1943 avec le pseudonyme "Hector Berlioz" (attestation d’André Guipet alias Francis le 30 septembre 1955. Son unité était appelée 1er groupe de saboteurs du Jura.

Un groupe de FTP du camp Gambetta rejoignant leur base à Fontainebrux fut intercepté par l’ennemi. L’un d’eux fut tué dans l’action, un autre blessé décéda à l’hôpital à Mâcon et quatre furent fusillés à Brandon, dont un laissé pour mort en réchappa miraculeusement.

Dans la nuit glaciale et enneigée du 23 au 24 décembre 1943, un groupe de FTP, sur ordre du commandement militaire régional et sous la conduite de leur chef de groupe Raymond Bouchot, regagnait le camp de base "Gambetta", situé à Fontainebrux dans le Jura.
Basé provisoirement dans une ferme abandonnée à Brandon au sud de Cluny, le groupe de jeunes maquisards montés à bord de trois véhicules réquisitionnés à Genouilly prit la direction de Fleurville ou Tournus pour franchir la Saône en passant par Cluny et Azé. Le petit convoi roulait tous feux éteints et se trompa plusieurs fois de route. À 23h45 il traversa Igé (Saône-et-Loire) sans encombre puis atteignit le hameau du Martoret mais à la sortie, dans la montée des Cornards, il fut stoppé par une compagnie d’élèves officiers allemands casernés à Mâcon qui effectuait à cet endroit une manœuvre de nuit. Les soldats allemands jeunes et mieux armés accueillirent le convoi par des rafales de mitraillettes. Le combat fut bref mais inégal et meurtrier. Il y eut un mort du côté allemand et cinq du côté des FTP. L’un d’eux, Pierre SAVATIER fut tué dans l’affrontement, quatre furent capturés et torturés à Mâcon puis fusillés à Brandon (Saône-et-Loire). L’un de ceux-ci Robert CHASSAGNITTE âgé de 20 ans fut laissé pour mort et en réchappa miraculeusement mais il devait tomber quelques mois plus tard à Charbonnat (Saône-et-Loire). Cinq rescapés continuèrent le combat mais deux seulement connurent les joies de la Libération. Georges DEBOST blessé grièvement d’une balle dans la région lombaire fut capturé par les Allemands qui le conduisirent à l’hôpital de Mâcon.
Georges DEBOST décéda à l’hôpital, à Mâcon le 24 décembre à douze heures après une heure d’opération.
L’acte de décès dressé le 25 décembre à Mâcon fut transcrit le 29 septembre 1945.
Il est inhumé dans le carré militaire au cimetière communal, à Villefranche-sur-Saône (Rhône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 mars transcrite sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF).
Il obtint à titre posthume le 14 octobre 1955 la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR).
Son nom figure sur le monument aux morts et le mémorial du groupe Francis, orthographié Debosse, à Fontainebrux (Jura), sur le monument commémoratif 1939-1945, à Villefranche-sur-Saône (Rhône), sur le monument commémoratif des maquisards dit stèle du Martoret, à Igé et sur le monument commémoratif érigé au col de Brancion en souvenir de tous les maquisards et résistants tués dans la région, à Martailly-lès-Brancion (Saône-et-Loire).

Une stèle commémorative des maquisards rappelle leur sacrifice, à Igé (Saône-et-Loire).
Liste des victimes :
BONNAVENT Georges
DEBOST Georges, Jean, Joseph
INCONNU dit Le Mataf
POILLOT Antoine
SAVATIER Pierre, Marius 

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Le 30 janvier 1943, l’officier radio du BCRA, Pierre DELAYE, reçoit un télégramme lui indiquant que seront organisés à partir du 11 février, deux atterrissages clandestins de Lysander, appelés Bérénice et Sirène, qui doivent amener en France chacun deux agents : Brutus, Panier, Gallia et Triangle.

Le 2 février, il reçoit un autre télégramme lui demandant de faire reconnaître le terrain appelé Chamois, carte Michelin 69, à 25 mm Est d’1 gr 80 et 14 mm sud de 51 gr 60 et à 1200 m à l’Ouest de Saint-Yan. Il répond le 7 qu’il l’a déjà fait reconnaître, qu’il s’agit d’un très beau terrain et qu’il a trouvé des complicités, en l’occurrence Claude COMMERCON et Jean BURDIN à Marcigny, chacun propriétaire d’une Traction Citroën 11 légère.

Copie du télégramme reçu par Pierre DELAYE

Le 9, le BCRA lui indique qu’il est envisagé de remplacer les Lysander par un bombardier Hudson puisqu’il y aura un cinquième agent, Vector.

Le 10, nouveau télégramme lui indiquant la façon de baliser un terrain pour un bombardier.

Le 12, il apprend qu’il y aura 3 passagers pour l’Angleterre : Raoul Dautry, qui fut ministre de l’Armement du 20 septembre 1939 au 16 juin 1940 dans les gouvernements Édouard Daladier et Paul Reynaud, sa femme et son fils.

Le 13 vers 23h15, le Hudson se pose à proximité du terrain d’aviation militaire de Saint-Yan, abandonné par l’aviation française depuis le 16 juin 1940, après avoir tourné plusieurs fois au-dessus du terrain, dans le sens Saint-Yan, Montceaux-l’Étoile, Vindecy. La nature a repris ses droits, acacias et genêts empêchent tout atterrissage, de plus clandestin. Cinq passagers en descendent, l’un d’eux, Fernand GANE, perd son chapeau, soufflé par les hélices de l’avion. Il sera retrouvé le lendemain matin par deux gendarmes de Marcigny, Maurice RIZET et Georges Mathieu. Les passagers montent dans une des Traction et partent à Roanne prendre le train pour Lyon. Les organisateurs de l’atterrissage rentrent à Marcigny avec l’autre Traction. Le lendemain, 14, Pierre DELAYE indique au BCRA que Bérénice s’est bien passée, sans incident et il demande à la RAF de l’excuser pour son balisage laissant à désirer, puisque l’avion étant déjà-là, il a fallu baliser à la hâte. Beaucoup de personnes ont dit ou écrit que le pilote avait voulu s’amuser avec les résistants en répondant par une mauvaise lettre d’identification en morse, alors que la réalité était autre, puisque venir de Marcigny avec des feux de black-out tenait déjà de l’exploit, puisqu’ils n’en sont partis qu’après 21h30, après la confirmation par la BBC de l’atterrissage. Donc qu’ils aient mis plus d’1 h 1/2 pour faire le trajet de 16 kilomètres, n’avait rien d’étonnant.

Le 17, il envoie un nouveau télégramme au BCRA, où il explique n’avoir pas eu le temps nécessaire pour s’occuper de la famille Dautry.

Le 3 mars, Pierre DELAYE annonce à Londres que Chamois a été rendu inutilisable par l’installation d’obstacles.

Ce qui est évoqué ci-dessus est absolument irréfutable, puisque c’est extrait des carnets de télégrammes « Arrivée » et « Départ » de Pierre DELAYE, et rédigé de sa propre main. Personne ne mettra ses écrits en doute.

Alors, cet atterrissage peu connu est pourtant historique pour la RAF, puisque c’est le premier atterrissage clandestin réussi avec un bombardier. Le général de Gaulle ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisqu’il a décerné la Croix de Guerre avec citation à l’ordre de l’Armée à Pierre DELAYE.

La qualité du pilote de l’avion : le lieutenant-colonel Percy-Charles Pickard était alors l’as des as de la RAF, et il devait trouver la mort le 18 février 1944, lors du raid sur la prison d’Amiens, pour libérer des résistants : la célèbre Opération Jéricho.

 

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Les déportés, internés et familles de disparus caladois suivaient attentivement le déroulement des audiences de la cour de justice de Lyon. Un traitre, un délateur, RICHE, aux multiples professions: professeur de danse, logeur, ex-orfèvre, ex-aviateur. ICHE responsable de l'arrestation de nos camarades DETHIEUX, VALLOT, BERTIN, MOUROT, trois caladois. RICHE qui est responsable de l'assassinat de notre petit DETHIEUX qui fut fusillé par les boches à Dijon, le 26 mai 1943. Responsable de l'emprisonnement de notre ami VALLOT à la centrale d'Eysses et de sa déportation au K.L Dachau. Protégé par une loi absurde, RICHE a été condamné au maximum: 5 ans de prison. Nous déportés, nous serrons les poings à l'annonce d'une pareille sanction. Que pense la maman DETHIEUX, en berçant en souvenir son jeune gars disparu, elle n'a plus d'espoir d'obtenir le chatîment de ceux qui l'ont livré aux boches pour être assassiné. Et toi, mon ami VALLOT te rapelles-tu la centrale d'Eysses et les trois glorieuses, le bloc 17 à Dachau, les raves que l'on distribuait comme aux lapins en cages. Il n'est pas vrai, alors, que nous ayons souffert dans notre chair et dans notre esprit, atrocement, parmi d'allucinant échafaudage des appareils de tortures nazies. Il n'est donc pas vrai qu'habillés de flammes sifflantes, des centaines de milliers d'entre noussont montés en fumée par la grande cheminée du " Krématorium". Ils n'est donc pas vrai non plus que d'autres millions de nos camarades sont allés pourrir en vrac dans les gigantesques fosses communes du "sol aryen". Le wagon : chevaux 8, hommes 40-100 hommes plombés, sans air, sans eau, la soif, la faim, la shalgue, la vermine, les chiens, le revolver, la mitraillette, la corde, les fils électrifiés, le couteau, la seringue, la chambre a gaz et le froid, la neige, mal vêtus, mal chaussée. Serait-ce donc de la blague tout ça! Ou tout au plus de lugubres histoires inventées de toute pièces par des cerveaux affaiblis de détenus épris de haine. La résistance , la vraie est bafouée. Il faut que justice soit faîte. Parfois dans notre exil et dans les "lagers koncentration" nous rêvions les uns et les autres d'expedition punitives à notre retour contre les tortionnaires, les traitres et les délateurs. L'indignation grandie chaque jour dans nos rangs, indignation justifiée et provoquée par la non épuration, la carence quasi totale des pouvoirs public dans le chatîment. Venger nos morts n'est pas d'en faire d'autres, mais, du fond de leur tombe, nos martyrs demandent que justice soit faîte.   CHAMBAT Claude

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MICHEL MARTIN

Michel MARTIN alias Duchesne né le 21 juin 1921 à Dole (Jura) demeurait à Caluire, il faisait partie du mouvement de résistance de la vallée d’Azergues. Installé depuis le 8 avril 1944 dans les bois de Villard à Saint Bonnet des Bruyères. Michel MARTIN revint d’une mission le 10 et informe les maquisards que des containers provenant d’un parachutage sur St Georges de Reneins était dissimulés sous un tas de sable dans une propriété près de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon. Indigné de savoir que des armes ne servaient à rien, alors qu’elles leur faisaient cruellement défaut, la décision fut prise de les récupérer. Dans la nuit du 11 au 12 avril, une camionnette Citroën emmène quatre hommes dont Duchesne munis de pelles à Villefranche, le groupe trouve facilement le pavillon. Sous la pluie, les hommes déterrent les containers et les chargent dans la camionnette qui repart par la D43. Après Beaujeu, direction Monsols par des routes secondaires, le coq chantait quand l’automobile arrive au Villard. Le précieux chargement fut dissimulé dans une remise sous des fagots de bois et vite distribué. Le lendemain, les gendarmes de Monsols en tournée, trouvèrent les containers mal cachés dans la remise, le sous-préfet de Villefranche se serait opposé aux gendarmes, l’affaire en resta là, malgré tout une surveillance renforcée de la route arrivant de Monsols sera organisée.

L’antenne que possédait Duchesne à Villefranche lui avait fourni également un précieux renseignement. La régie des chemins de fer du Rhône détenait un important contingent d’essence, d’huile et de pneus, denrées très rares et difficile à se procurer légalement. La décision fut prise d’aller se servir et dans la nuit du 13 au 14 avril, de descendre à Villefranche aux entrepôts des chemins de fer, boulevard Antonin LASSALLE. Ce devait être la dernière mission de Martin, combattant exemplaire, victime d’une tragique méprise, fauché par un tir de mitraillette                                                                                                                   Extrait du rapport de police :                                                                                                                                Vendredi 14 avril, deux individus ont amené à l’hôpital de Villefranche une 3eme personne blessé par balle. Son état était désespéré.                                                                                                                                Pour CHAVANET ce fut très dur, il l’avait connu en été 1943 et avait accompli ensemble à Lyon de dangereuses opérations. Accompagné de Doré, il descendit à l’hôpital et pris contact avec le chirurgien qui confirma son état. Michel MARTIN succomba la nuit suivante, il mourut en brave.

Notre arrivé a l’hôpital ne passa pas inaperçue, des voitures de police arrivait à notre recherche, mais grâce à Doré, nous pûmes sortir de la cité et rejoindre notre campement. Cela démontre qu’à Villefranche, contrairement à l’euphorie post-libératoire tout le monde n’était pas favorable à la résistance.

DESHAYES Joseph nom de guerre : Doré

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Ces femmes et ces hommes du beaujolais qui ont résistés pendant l'occupation et qui ont cachés des juifs au péril de leur vie.

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André Romanet et son épouse Simone enseignaient à l'école du village de Salles-en-Beaujolais (département du Rhône). André était également secrétaire municipal et représentant du Secours national, un bureau d'aide sociale créé par le régime de Vichy. Les Romanet étaient proches de la Résistance et avaient aidé plus d'une fois des enfants en danger. À l'été 1943, Pierrette Lalou, qui travaillait pour l'OSE, une organisation juive, les contacte. Les Romanet acceptent de participer à un réseau de sauvetage d'enfants parrainé par l'archevêque de Lyon. Comme le dira plus tard André Romanet : « Il nous était insupportable de voir des gens chassés et massacrés non pas pour quelque chose qu'ils auraient pu faire mais parce qu'ils étaient juifs, tziganes ou autres. C'était encore plus insupportable pour nous que n'importe qui puisse tuer des enfants, car ils étaient notre seule préoccupation en tant qu'enseignants. A partir d'avril 1943, trois ou quatre enfants arrivent chaque semaine au village, amenés par des résistants lyonnais. André Romanet les recevait et les apportait sur son vélo aux familles paysannes des autres villages des environs. Parfois, les enfants passaient quelques jours chez les Romanet jusqu'à ce qu'ils puissent être placés dans des familles d'accueil à proximité. Après que les paysans ont accueilli les enfants chez eux, Romanet est resté en contact avec eux et a donné aux familles d'accueil une petite somme d'argent, environ 10 francs par jour, pour couvrir les dépenses. Les Romanet s'occupent ainsi d'une soixantaine d'enfants, malgré le risque que cela comporte pour lui.

Après l'occupation, les Romanet ont créé un orphelinat pour les centaines d'enfants de la région dont les parents avaient disparu ou étaient décédés. Au fil du temps, cette institution a servi près d'un millier de jeunes réfugiés, pour la plupart juifs. Les enfants qui ont été sauvés grâce aux efforts des Romanets comprenaient Samuel Nahum, Jacques Tchoukriel et sa sœur Arlette, et Suzanne Coppermann et son frère, parmi beaucoup d'autres. André Romanet, qui a consacré sa vie à l'éducation, est devenu plus tard professeur d'éducation à l'Université de Nanterre. Commentant les leçons de l'occupation, il a déclaré : « Aujourd'hui, alors que le monde semble avoir oublié tout idéal humain, et que la violence succède à la haine et engendre de nouvelles haines, il me semble plus nécessaire que jamais de croire aux liens entre tous. peuples et dans la richesse incommensurable de leur diversité. Le 8 septembre,

Honoré et Antoinette Tomatis vivaient à Salles-en-Beaujolais (département du Rhône). En juin 1944, ils hébergent Ernest Coppermann, un garçon juif de neuf ans, dans leur maison. Henri Romanet (qv), l'instituteur du village a livré le garçon aux Tomatis. Il appartenait à un réseau de sauvetage d'enfants parrainé par l'archevêque de Lyon. Romanet leur raconta que le père de Coppermann avait été arrêté et déporté vers l'Est, et que sa mère, craignant pour la vie de ses enfants et la sienne, s'était enfuie avec eux de Paris à Lyon. Bien que Coppermann possédait une fausse carte d'identité au nom de Vermorel, il était très dangereux de le cacher, car la dénonciation était toujours possible. Néanmoins, les Tomatis l'abritèrent et le comblèrent d'affection et de bienveillance. Après la guerre, Honoré Tomatis, alors veuf et âgé de quatre-vingt-treize ans, se souvenait encore d'Ernest : « Il était très réservé au début, mais après avoir pris confiance en lui, il nous a dit que pendant de nombreux mois, il se déplaçait tout le temps d'un endroit à l'autre. C'était un enfant très intelligent et brillant à l'école. Tomatis a rapporté que lui et sa femme avaient traité Coppermann comme l'un de leurs propres enfants et que le garçon les avait appelés "père" et "mère". Romanet a également placé la sœur cadette de Coppermann dans une autre famille à Salles-en-Beaujolais, et quarante autres enfants juifs ont été cachés dans et autour du village. Ernest Coppermann est resté chez les Tomatis après la libération. " Tomatis a rapporté que lui et sa femme avaient traité Coppermann comme l'un de leurs propres enfants et que le garçon les avait appelés "père" et "mère". Romanet a également placé la sœur cadette de Coppermann dans une autre famille à Salles-en-Beaujolais, et quarante autres enfants juifs ont été cachés dans et autour du village. Ernest Coppermann est resté chez les Tomatis après la libération. " Tomatis a rapporté que lui et sa femme avaient traité Coppermann comme l'un de leurs propres enfants et que le garçon les avait appelés "père" et "mère". Romanet a également placé la sœur cadette de Coppermann dans une autre famille à Salles-en-Beaujolais, et quarante autres enfants juifs ont été cachés dans et autour du village. Ernest Coppermann est resté chez les Tomatis après la libération.

Sa mère ne le ramène à Paris qu'en mars 1945. Son père, l'un des rares rescapés des camps de la mort, revient en juin 1945. Le 27 août 1996, Yad Vashem reconnaît Honoré Tomatis et son épouse Antoinette comme Justes parmi les nations.

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Denise Haltkowski, juive française née à Chartres, rencontre Bernadette Sève à l'été 1936. Les deux jeunes filles de quatorze ans ont été envoyées dans un camp d'été en Angleterre. Ils sont devenus des amis proches et sont restés en contact après leur retour chez eux en France; Denise à Chartres dans le département d'Eure-et-Loir, et Bernadette à Villefranche, dans le département du Rhône. En 1940, alors que la France est partiellement occupée par les Allemands, le père de Denise décide d'emmener la famille en zone libre par mesure de sécurité. Ainsi, les Haltkowski et leurs deux enfants s'installent à Nîmes, chef-lieu du département du Gard. Jusqu'en 1942, ils se sentaient relativement en sécurité, mais la situation s'est aggravée en août lorsque les déportations de la zone de Vichy ont commencé. En ce moment, Bernadette Sève rend visite à son amie Denise à Nîmes et constate que les Haltkowski sont terrorisés par les chasses à l'homme et les rafles anti-juives quotidiennes dans la rue. Bernadette a promis d'aider, bien qu'elle soit issue d'une famille catholique fervente avec dix enfants qui avaient peu de sympathie ou d'estime pour les Juifs. En novembre 1942, alors que les Allemands étendent leur occupation à la zone sud, Denise écrit aux Sèves et demande de l'aide. Jeanne Sève, la mère de Bernadette, lui répond et lui propose d'en faire « le onzième enfant » de leur famille. Denise se rend à Villefranche, où la famille Sève l'accueille pendant les neuf mois suivants, l'accueillant chaleureusement et partageant gracieusement avec elle le peu qu'ils ont. bien qu'elle soit issue d'une famille catholique fervente avec dix enfants qui avaient peu de sympathie ou d'estime pour les Juifs. En novembre 1942, alors que les Allemands étendent leur occupation à la zone sud, Denise écrit aux Sèves et demande de l'aide. Jeanne Sève, la mère de Bernadette, lui répond et lui propose d'en faire « le onzième enfant » de leur famille. Denise se rend à Villefranche, où la famille Sève l'accueille pendant les neuf mois suivants, l'accueillant chaleureusement et partageant gracieusement avec elle le peu qu'ils ont. bien qu'elle soit issue d'une famille catholique fervente avec dix enfants qui avaient peu de sympathie ou d'estime pour les Juifs. En novembre 1942, alors que les Allemands étendent leur occupation à la zone sud, Denise écrit aux Sèves et demande de l'aide. Jeanne Sève, la mère de Bernadette, lui répond et lui propose d'en faire « le onzième enfant » de leur famille. Denise se rend à Villefranche, où la famille Sève l'accueille pendant les neuf mois suivants, l'accueillant chaleureusement et partageant gracieusement avec elle le peu qu'ils ont.

 

Ils ont également obtenu une fausse carte de rationnement pour elle. En juillet 1943, les Sève trouvent du travail pour Denise à Lyon, s'occupent d'un enfant et elle s'y installe. Plusieurs mois plus tard, en raison de la pénibilité du travail et des mauvaises conditions de vie, Denise tombe malade et est hospitalisée. Ses employeurs la congédièrent et, dans sa détresse, elle se tourna de nouveau vers les Sèves, qui envoyèrent une fille pour la raccompagner chez eux. Un médecin est appelé pour la soigner, et Denise reste avec eux de janvier à mi-février 1944. Bien que les Sève soient plus pauvres qu'avant, ils aident la jeune fille juive souffrante à se rétablir en lui donnant le peu de lait qu'ils ont reçu pour leur petite enfants. Après qu'elle ait repris des forces, ils l'ont de nouveau aidée à trouver du travail à Lyon, où elle est restée jusqu'à ce qu'elle rejoigne la clandestinité. Le 28 janvier 1980,

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 Henri Bastian était ingénieur et vivait avec sa femme à Villefranche-sur-Saône (Rhône). Le couple n'avait pas d'enfant. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur, il avait servi sept ans dans l'armée, dont quatre pendant la guerre de 1914-1918. Outre sa réussite professionnelle dans la gestion des filatures de coton, Henri Bastian s'implique intensément dans le travail communautaire. En 1928, il avait créé un centre d'aide sociale qui allait inspirer les fondateurs de la Sécurité sociale française après-guerre. En 1940, il est nommé délégué régional du Secours National, chargé de l'aide aux réfugiés. Sensible à la persécution des juifs, Henri s'associe aux opérations de sauvetage du père Chaillet* et de l'abbé Glasberg*. Il fit mettre à leur disposition une auberge, qui a servi de point d'escale pour les Juifs en danger sur le chemin d'un refuge sûr. Il participe activement au sauvetage des enfants du camp de Vénissieux. En 1943, Henri Bastian réussit un autre de ses projets : la création d'une crèche pour les enfants des travailleurs enrôlés de force en Allemagne par le Service du travail forcé (STO). Il cherche quelqu'un pour diriger la crèche et confie la tâche à une pédiatre juive, le docteur Sylvie Karlin, sur recommandation du médecin-chef de la préfecture. Le Dr Karlin avait été exclu de l'ordre des médecins par les lois raciales du régime de Vichy. Henri lui fournit de faux papiers d'identité et la charge des consultations de médecine infantile de la région. Henri Bastian réussit avec un autre de ses projets : la création d'une garderie pour les enfants des travailleurs enrôlés pour le travail obligatoire en Allemagne par le Service du travail forcé (STO). Il cherche quelqu'un pour diriger la crèche et confie la tâche à une pédiatre juive, le docteur Sylvie Karlin, sur recommandation du médecin-chef de la préfecture. Le Dr Karlin avait été exclu de l'ordre des médecins par les lois raciales du régime de Vichy. Henri lui fournit de faux papiers d'identité et la charge des consultations de médecine infantile de la région. Henri Bastian réussit avec un autre de ses projets : la création d'une garderie pour les enfants des travailleurs enrôlés pour le travail obligatoire en Allemagne par le Service du travail forcé (STO). Il cherche quelqu'un pour diriger la crèche et confie la tâche à une pédiatre juive, le docteur Sylvie Karlin, sur recommandation du médecin-chef de la préfecture. Le Dr Karlin avait été exclu de l'ordre des médecins par les lois raciales du régime de Vichy. Henri lui fournit de faux papiers d'identité et la charge des consultations de médecine infantile de la région. sur recommandation du médecin-chef de la préfecture. Le Dr Karlin avait été exclu de l'ordre des médecins par les lois raciales du régime de Vichy. Henri lui fournit de faux papiers d'identité et la charge des consultations de médecine infantile de la région. sur recommandation du médecin-chef de la préfecture. Le Dr Karlin avait été exclu de l'ordre des médecins par les lois raciales du régime de Vichy. Henri lui fournit de faux papiers d'identité et la charge des consultations de médecine infantile de la région.

Cela comprenait des soins médicaux pour les enfants placés chez des soignants, y compris les enfants juifs qu'Henri Bastian avait cachés. Alors qu'elle soignait des bébés et des enfants circoncis, elle devait rassurer des soignants méfiants comme celui qui dit un jour : "Je pense vraiment que M. Bastian m'a envoyé un petit juif." « Bien sûr que non, Madame, répondit-elle, cette petite n'est pas plus juive que vous et moi ! Henri Bastian a également aidé le Dr Karlin à trouver des cachettes pour sa famille et ses connaissances juives. Elle a noté que son sauveur "a passé sa vie au service des autres". Le 25 août 2003, Yad Vashem a reconnu Henri Bastian comme Juste parmi les Nations.

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Jacques Gougenheim dirigeait une imprimerie à Lyon jusqu'à ce qu'il soit licencié en vertu des décrets anti-juifs du gouvernement de Vichy, après quoi il retourna avec sa femme et ses trois enfants dans leur maison de la ville de Villefranche-sur-Saône. En février 1944, plusieurs familles juives de Villefranche-sur-Saône sont arrêtées. Gougenheim a échappé à l'arrestation parce que des amis l'ont prévenu et il a contacté Paul Bourdonnel, un ami d'enfance, pour demander de l'aide. Bourdonnel fait venir toute la famille Gougenheim chez lui et les héberge, sans rémunération, pendant quatre mois. Le 6 juillet 1944, à la demande de Gougenheim et de sa femme, Bourdonnel se rend à Lyon dans l'appartement abandonné des fugitifs pour leur apporter des vêtements. Il y a été attrapé par des miliciens français, qui l'ont battu et menacé, exigeant des informations sur la cachette de la famille juive. Bourdonnel a nié savoir où ils se trouvaient et les a laissés piller l'appartement. Craignant d'avoir été dénoncés et pensant que la vie de la famille qui les avait si courageusement hébergés était en danger, Jacques Gougenheim et sa femme décidèrent de quitter la maison des Bourdonnel. Ils trouvèrent refuge dans une pension à Buly (Rhône), où ils restèrent jusqu'à la libération. Le 18 avril 1996, Yad Vashem a reconnu Paul Bourdonnel comme Juste parmi les Nations.

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Béroujon, Benoîte Béroujon, Claude Lehman, Jeanne  Les Beroujon vivaient au Perréon, petit village du département du Rhône. Fin 1942, le curé du village demande aux Beroujon d'héberger Samuel Nahoum, onze ans. Les Allemands avaient commencé à déporter des Juifs français, y compris ceux de Lyon, la ville natale de la famille Nahoum, vers des camps à l'est. Les parents du garçon juif, Ora et Jacob Nahoum, souhaitaient sauver leur enfant unique. Bien qu'ils aient trois enfants, et malgré le danger, les Beroujon accueillent le jeune Samuel. Les Beroujons étaient des viticulteurs aisés et étaient des plus généreux envers l'enfant juif vivant dans leur maison. Pour la sécurité de tous, Samuel a adopté le nom de Jean-Marc. Les voisins qui s'interrogeaient sur l'apparition soudaine de l'enfant se sont fait dire qu'il s'agissait d'un parent dont les parents l'avaient envoyé pour le tenir à l'écart des bombardements alliés. Les Beroujons incluaient Samuel dans toutes les fêtes de famille et le traitaient avec chaleur et amour. Dans son témoignage ultérieur, il note que les Beroujon ont veillé à son éducation et l'ont inscrit à l'école locale. Bien que les Beroujons aient été des catholiques résolument religieux, ils n'ont fait aucune tentative pour inciter Samuel à se convertir. La fille des Beroujon, Jeanne, étudiante en chimie de dix-sept ans à Lyon, prend le risque de prendre contact avec une famille juive par l'intermédiaire de laquelle ils transmettent des nouvelles aux parents de Samuel, restés à Lyon. Les Nahoum ont immigré en Israël en 1948 et ont maintenu des liens chaleureux avec les Beroujon pendant de nombreuses années par la suite. ils n'ont fait aucune tentative pour inciter Samuel à se convertir. La fille des Beroujon, Jeanne, étudiante en chimie de dix-sept ans à Lyon, prend le risque de prendre contact avec une famille juive par l'intermédiaire de laquelle ils transmettent des nouvelles aux parents de Samuel, restés à Lyon. Les Nahoum ont immigré en Israël en 1948 et ont maintenu des liens chaleureux avec les Beroujon pendant de nombreuses années par la suite. ils n'ont fait aucune tentative pour inciter Samuel à se convertir. La fille des Beroujon, Jeanne, étudiante en chimie de dix-sept ans à Lyon, prend le risque de prendre contact avec une famille juive par l'intermédiaire de laquelle ils transmettent des nouvelles aux parents de Samuel, restés à Lyon. Les Nahoum ont immigré en Israël en 1948 et ont maintenu des liens chaleureux avec les Beroujon pendant de nombreuses années par la suite.

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 Justin Godart, Louise Justin Godart était connu pour sa carrière politique et sociale réussie. Sénateur, ministre du travail dans la coalition de gauche en 1924 et ministre de la santé en 1932, il fut l'un des premiers partisans du mouvement sioniste. Président de l'association « France-Palestine » fondée en 1926, il devient président d'honneur de la branche française du Fonds national juif (FNJ). Après l'Occupation, lui et sa femme Louise et leurs enfants s'enfuient à Pommiers (Rhône). Outre leur implication dans la Résistance en Beaujolais, le couple travaille sans relâche pour sauver les Juifs de la déportation. Justin Godart est personnellement intervenu auprès de l'administration de Vichy pour mettre en place des réseaux financiers qui alloueraient des fonds au FNJ pour le sauvetage des Juifs de France. Lorsqu'il est devenu trop dangereux de transférer ces fonds par l'intermédiaire des banques, l'argent était simplement enterré dans le jardin des Godart à Pommiers. Le couple accueille Joseph Fischer, président du FNJ en France, recherché par la police, ainsi que sa famille. Louis Ascher, un autre dirigeant sioniste en France, a également été pris en charge par les Godarts pendant deux ans. Sa présence sous leur toit a été mentionnée dans un rapport du Bureau général des affaires juives de Vichy (CGQJ), suite à la surveillance de leur domicile. L'appartement d'Ascher à Paris a été réquisitionné comme propriété d'un «juif et franc-maçon». Godart a fait appel à Xavier Vallat, patron du CGQJ, pour lever cette réquisition. Le couple offrit également refuge à l'écrivain Pierre Paraf et au professeur d'histoire Pierre Lévi. Louis Ascher, un autre dirigeant sioniste en France, a également été pris en charge par les Godart pendant deux ans. Sa présence sous leur toit a été mentionnée dans un rapport du Bureau général des affaires juives de Vichy (CGQJ), suite à la surveillance de leur domicile. L'appartement d'Ascher à Paris a été réquisitionné comme propriété d'un «juif et franc-maçon». Godart a fait appel à Xavier Vallat, patron du CGQJ, pour lever cette réquisition. Le couple offrit également refuge à l'écrivain Pierre Paraf et au professeur d'histoire Pierre Lévi. Louis Ascher, un autre dirigeant sioniste en France, a également été pris en charge par les Godarts pendant deux ans. Sa présence sous leur toit a été mentionnée dans un rapport du Bureau général des affaires juives de Vichy (CGQJ), suite à la surveillance de leur domicile. L'appartement d'Ascher à Paris a été réquisitionné comme propriété d'un «juif et franc-maçon». Godart a fait appel à Xavier Vallat, patron du CGQJ, pour lever cette réquisition. Le couple offrit également refuge à l'écrivain Pierre Paraf et au professeur d'histoire Pierre Lévi. » Godart a fait appel à Xavier Vallat, patron du CGQJ, pour lever cette réquisition. Le couple offrit également refuge à l'écrivain Pierre Paraf et au professeur d'histoire Pierre Lévi. » Godart a fait appel à Xavier Vallat, patron du CGQJ, pour lever cette réquisition. Le couple offrit également refuge à l'écrivain Pierre Paraf et au professeur d'histoire Pierre Lévi.

En mars 1944, Fernande Israël, 19 ans, juive de Mulhouse réfugiée à Villefranche-sur-Saône avec sa famille, est également cachée par les Godart dans leur maison et y reste jusqu'à la Libération. Le même jour, la milice avait arrêté sa mère. Amis et collègues ont formé une chaîne de solidarité pour avertir les autres membres de la famille de la menace et les cacher. Un ami d'une des camarades de classe de Fernande connaissait la famille Godart et l'envoya chez eux. Ils avaient son laissez-passer d'aide-cuisinière, mais elle aidait souvent M. Godart à dactylographier et dupliquer des documents secrets. Tous survécurent pour voir le jour de la Libération. Le 3 février 2003, Yad Vashem a reconnu Justin et Louise Godart comme Justes parmi les Nations.

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EL FDIL BEN AHMED du 44 eme bataillon de transmissions décédé le 7 septembre 1944 accidentellement, lieu de la Chartonnière, 400 mètres avant le pont de l'Avé maria.

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